Quel est votre bût ultime

Salut mes dieux et déesses, Quel est votre bût ultime? Première chronique de septembre. Un peu de beauté en cet été frisquet, serait-ce quelques goutelettes de rosée sur nos âmes? J’aimerais vibrer plus haut, avoir une vie parfaite. Est-ce que mes chroniques comblent vraiment vos besoins vitaux? Je me demande ces questions en toute honnêteté. Lire mes paroles n’est pas évident, car on doit rentrer dans notre coeur pour visualiser la panoplie d’histoires que je me plais à vous raconter. Puisque vous êtes au rendez-vous, je vais donc vous donner un peu de mon inspiration d’écrivaine directement dans vos veines. J’ai une petite vie pauvre, mais passionnante comme un jet de feu dirigé au centre de mon crâne. J’aime faire beaucoup de petites actions qui me remplissent de leur quintessence. Dès mon réveil, je me laisse porter dehors et fume l’énergie du feu de la nicotine qui est aussi sucrée que le plus tendre des miels. Après l’ouverture de ma journée vient le temps de la coquetterie. Coiffer mes cheveux me prend minimum une matinée entière. Ils sont parfaits hydratés, pas trop rebelles, mais la vie s’en moque bien et me donne une allure de rockeuse au naturel. Hop les coups de brosse et les traitements coiffants, adieu allure de punk. Tout cela se fait dans l’espérance que la journée sera belle et radieuse. Je pourrai bien sûr regarder des magazines de coiffure, des mignons vidéos sur la totale du cheveu et me maquiller comme une folle avant de finalement me raisonner et diminuer le trait pour avoir l’air d’un petit poisson harmonieux qui coule dans le fleuve de Montréal, entre les salons de beauté et les condos. Comment vous expliquer à quel point me faire belle me donne une raison de vivre. Je n’ai plus besoin d’être complexée devant les fleurs et les oiseaux aux mille dorures parfaites. Je me recrée soigneusement comme un sculpteur sur le bord de son existence poétique. Chacune son art, moi je dis que chaque femme est travaillée au point où elle le veut. Car il y en aura toujours qui prendront le loisir de se styliser au maximum, comme la chose la plus émouvante qui soit. Puisque la liberté d’expression n’est pas que de regarder les autres fashionnistas du monde faire leur prestation, il est alors également important de participer, afin de se prouver que la beauté est dans notre caractère. Quel être vivant ne rêve pas de ressembler à une enfant du soleil aussi éblouissante que les cieux un soir de juillet. D’ailleurs, ce soir, il est mauve rose et bleuet et çaravit un coeur que de retrouver de la peinture si près au-dessus de ses yeux. Laissez-vous porter par le firmament et posez partout où des gerbes de courage, peu importe comment il se manifeste. Cela poussera plus vite les âmes secouées par l’exploration du monde infâme terrestre, vers le but ultime.

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