Comment réussir sa première fois

Vous en êtes à votre initiation, depuis des mois que vous y pensez et c’est l’heure, vous voulez vous lancer dans l’expérience de la coloration capillaire. Vous avez déambulé dans toutes les pharmacies du quartier et demandé l’avis à plus d’une personne et maintenant vous êtes un peu confuse, c’est normal. Vous êtes à la recherche de la couleur de cheveux idéale. Pensez à tout, pensez à vos outils pour bien réaliser votre initiation avec panache.  Il ne faut surtout pas perde de vu qu’une coloration réussie dépend aussi du cuir chevelu et des cheveux. Flirter avec notre blogue et poser vos questions en inscrivant vos mots clés. On retrouve tout sur la coloration capillaire. Nous avons probablement oublié d’inclure à ce jour quelques informations pertinentes, mais nous nous efforçons de rendre notre blogue des plus complets et pertinents, nous voulons  répondre à toutes vos interrogations.

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Mes cheveux

mes cheveux, le coloriste

Mes cheveux mon plus beau cadeau À quoi ça sert des cheveux, à faire soyeux, beau, et paisible. On  ne sait pas trop d’où vient notre crinière, d’un lac glacé qui baigne dans l’amertume d’une vie ensoleillée, planant au-dessus de la Terre comme un oiseau dont on a coupé les ailes. On ne s’en rappelle pas, c’est comme une claque au visage, on pleure, car on ne les a pas de la couleur qu’on les voudrait, ils sont trop frisés, trop bruns, trop minces, pas assez de volume. Et on plonge dans un abysse sans fond et toute notre vie, qui dure entre 2 ans et 1000 ans, on se lamente, on crie à notre dieu qu’on veut changer de cheveux, qu’on va être gentille, on va nettoyer nos assiettes, on va s’occuper des enfants et bon, on finit par accepter le drame, on va faire de notre mieux pour être beau maintenant, car la perspective de l’éternité nous donne froid dans le dos, sans pause ni ffwd dans la vidéo de notre vie. On doit toute vivre au ralenti, nos premiers amours à nos premiers temps chez le coiffeur.

On ne fait pas ce qu’on veut, mais on est porté par le soleil qui brûle notre chemin et nous fait dévier vers les autres planètes. Contemplatifs, on ramasse les histoires sur notre route, on porte notre tête et ses pensées dans chaque espace de la quatrième dimension. Rien ne prend plus d’importance autant que notre vie qu’on fait à l’improviste, entre deux baisers et une gorgée de bière. Les hommes ne font plus bien l’amour, c’est seulement notre amoureux qui nous comble. On veut un enfant, une histoire dans notre âme, comme le plus beau des morceaux humains à partager entre notre entourage. On veut coiffer des têtes, s’occuper de notre famille qu’on retrouvera un jour, dans les coins cachés de notre univers. J’aimerais pouvoir vous dire que nous serons dans un beau pays, au paradis parmi les arbres et les séquoias, en train de danser autour d’un feu merveilleux à côté de nos enfants parfaits.

Peut-être avec beaucoup de dévotion de partage et d’entraide, on servira le bien et on sera satisfaits de nos visages, notre corps, et on en demandera encore, encore 10 ans grand maître de tout! Encore un moment de bonheur à partager dans mon cœur chaviré par la paix et l’amour de ce grand chemin que j’ai découverts là, entre mes deux seins et ma tête de princesse. Gardez mes cheveux longs, et frisés, je veux suivre le chemin de l’ondulation, de l’électricité, sans plus de temps à perdre. Je friserai le parfait moment de grâce, chèrs dieux et déesses.

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Des cheveux divins

Des cheveux divins

Nos têtes sont le portrait exact de notre belle âme. Jolie est bien le mot car au début de l’humanité, la premier peuple à servir le Grand Maître était incroyablement beau. Non non, il n’était pas composé d’hommes des cavernes bêtes et grognant comme des schizophrènes méchants.  En réalité, l’intelligence de la Vie est aussi ancienne que la première étoile du ciel. Afin de remettre en question les idées reçues sur nos ancêtres, je préfère vous donner l’eau à la bouche : ils avaient les cheveux blonds longs et ondulés comme des anges. Et que dire de leur corps de dieux musclés par l’effort continu, la marche et leur alimentation parfaite. Ils faisaient honte aux autres peuples moins éduqués qui se sentaient affreux à côté d’eux lorsqu’ ils se croisaient. Vraisemblablement,  leur pureté transparaissait dans leur physique. Il est donc plus que normal de continuer de chercher cette beauté surhumaine encore aujourd’hui puisqu’elle est dans notre histoire!

Côté pratique, plusieurs étapes sont nécessaires pour avoir une tête de déesse. D’abord, laver celle-ci fréquemment. En effet, toute énergie accumulée dedans doit en être évacuée pour en accueillir une plus fraîche tous les jours.  L’hydrater obsessivement avec des crèmes spéciales et des huiles. Tout comme si elle allait se changer en or grâce à tous ces soins troublants qu’on lui donne. Découvrir l’union sacrée entre le cheveu et le brossage énergétique quotidien. C’était déjà une technique utilisée par les guerriers du moyen âge pour chasser leur stress et leur angoisse de leur  prochain combat. Également, après une bonne course sur le tapis au gym ou encore une danse hip-hop avec haltères, il va sans dire que l’exécution du lavage de cheveux se veut  impérative. Oui, les cheveux sont angoissants car ils font toujours ce qu’ils veulent, et vont dans les directions opposées à notre volonté. Mais leur rébellion peut nous apprendre quelque chose sur notre propre personne, rien ni aucune autorité externe ne peut nous enseigner le vrai chemin de la liberté, car c’est en nous-même que se trouve les portes de l’infini. Et qui sait si un jour, on aura une mission spéciale pour les cheveux de l’humanité. Il faudra être prêt à l’accepter et en faire quelque chose d’élevant chères déesses.


l’amazone en vous

Chers dieux et déesses

Les hommes sont profiteurs de la beauté des femmes. Tel un rayon de soleil, ils avalent chacune d’elles par le regard et brûlent du désir de la vie. C’est alors que surgit la seconde étape: le cruisage. En tant que coiffeuse, on écrit pas sur notre chandail l’état de notre vie amoureuse. Il est vrai que j’étalais bien mes talents de coiffeuse et que j’étais bien vêtue, comme une bitch ou femme-léopard. On voyait bien mon ventre dessiné en forme de paradis. Après une longue contemplation de mon corps, un grassouilet qui accompagnait sa cousine plus jeune se faire donner une beauté ne savait plus comment ramasser les miettes de son coeur que j’avais dispersés sur le plancher. Et il crût bon d’épuiser tous ses charmes et m’inviter à prendre un verre. Il ne me plaisait pas du tout, et j’étais plutôt méchante sur les hommes en général, mon opinion étant que je ne vois pas d’intérêt à sortir avec eux puisque je suis lassée de tous ces jeux d’amour qui reviennent toujours à l’égoisme. De toutes manières, je n’aime pas courir plusieurs lièvres à la fois. Certaines par contre aiment  culbuter dans le lit de chaque sexe opposé qui lui propose un coup de bassin. Notre société gourmande ne valorise pas l’unicité d’un sexe mais bien son plus grand nombre. Pour ma part, je déguste tout d’abord ma propre essence et s’il me reste de la place pour une autre personne, si j’ai encore faim, eh bien je lui donne de la place. Par contre, je préférerais avoir plusieurs fleurs que plusieurs hommes, elle sont plus coquettes et nous donnent toujours l’impression qu’on est regardées. Pour finir, si un malheureux, qui me trouve attirante à cause de ma transe quand je coiffe et de mon franc-parler, et qui tente de me voler mon bonheur en me jouant son violon sentimental, arrive devant moi encore, je lui dis en avance, je suis déjà repue de ma joie de vivre.

Une tranche de vie d’une Amazone


C’est qui la barbie

Bonjour mes déesses et mes dieux de la coloration

C’est bien la seul fois que vous verrez ma chronique en rose et pour cause. Je suis à ma deuxième chroniques et déjà vous me harceler sur mon look cheveux, Je veux mettre certaines choses au clair toute de suite. C’est qui la Barbie, J’aime ressembler à une Barbie. Et la nature ne m’a pas donné l’imagination bien jeune pour être capable de me faire belle comme cette poupée parfaite. Au lieu de cela, j’étais une jeune adolescente aux gros sourcils, avec des coiffures immondes, trop serrées, pas sexy du tout. Une taille de céleri coupé en deux, puis vers 17 ans de tomate écrasée, une présence vagabonde douteuse partout où j’allais. Et le pire, ce fût quand j’ai rasé mes cheveux, cette fontaine de souvenirs. Ce fut aussi triste que d’arracher des fleurs dans un jardin et jeter le tout aux poubelles. Comme ça, sans raison, par ennui mortel de ma vie plate et vaine. Alors, quand je vois les photos d’alors, je souhaite seulement crier toute la haine contre mes cheveux si affreux qui ressemblaient à un nid de corbeaux. Mais j’ai fait du chemin et après mon cours de coiffure, j’ai appris à ressembler à autre chose qu’une laide sans style. Et la couleur m’a sauvé la vie, de mon moi pitoyable et sans vie aux cheveux noirs dignes d’une vilaine sorcière. Je déteste cette couleur foncée, car elle me rappelle la noirceur des ténèbres. Là où le loup rôde pour manger sa proie dans la forêt lointaine. Vraiment, je fuis la noirceur de mes sentiments. Voilà pourquoi je préfère le blond clair, qui me donne l’air lumineuse et un peu plus de mon temps. Une guerda bien dans sa peau, maquillée comme une pitoune, mais heureuse de ressembler à une déesse montréalaise plutôt qu’à une sauvage hirsute sortie tout droit d’une grotte de la montagne du Mont-Royal. Mon entourage m’encourage à être noire. Car mes cheveux mensuellement teints souffrent le martyr et se dessèchent un peu trop…mais on veut retrouver la vraie toi, on veut juste que tu sois toi, me disent-ils à me rompre le cœur de rage. Non, vraiment, la vraie moi, personne ne l’a jamais connue, sauf le créateur de mon cœur. Alors, fichez-moi patience avec vos sermons sortis tout droit de l’enfer, je suis superficielle, je ne ressemble pas au bébé sorti du ventre de ma mère, non, je me suis recréée toute seule, comme une grande. Je vous invite à faire de même, mes déesses chéries et mes dieux.

Bonne semaine!

Vous pouvez m’écrire amazone@lecoloriste.com

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