C’est qui la barbie

Bonjour mes déesses et mes dieux de la coloration

C’est bien la seul fois que vous verrez ma chronique en rose et pour cause. Je suis à ma deuxième chroniques et déjà vous me harceler sur mon look cheveux, Je veux mettre certaines choses au clair toute de suite. C’est qui la Barbie, J’aime ressembler à une Barbie. Et la nature ne m’a pas donné l’imagination bien jeune pour être capable de me faire belle comme cette poupée parfaite. Au lieu de cela, j’étais une jeune adolescente aux gros sourcils, avec des coiffures immondes, trop serrées, pas sexy du tout. Une taille de céleri coupé en deux, puis vers 17 ans de tomate écrasée, une présence vagabonde douteuse partout où j’allais. Et le pire, ce fût quand j’ai rasé mes cheveux, cette fontaine de souvenirs. Ce fut aussi triste que d’arracher des fleurs dans un jardin et jeter le tout aux poubelles. Comme ça, sans raison, par ennui mortel de ma vie plate et vaine. Alors, quand je vois les photos d’alors, je souhaite seulement crier toute la haine contre mes cheveux si affreux qui ressemblaient à un nid de corbeaux. Mais j’ai fait du chemin et après mon cours de coiffure, j’ai appris à ressembler à autre chose qu’une laide sans style. Et la couleur m’a sauvé la vie, de mon moi pitoyable et sans vie aux cheveux noirs dignes d’une vilaine sorcière. Je déteste cette couleur foncée, car elle me rappelle la noirceur des ténèbres. Là où le loup rôde pour manger sa proie dans la forêt lointaine. Vraiment, je fuis la noirceur de mes sentiments. Voilà pourquoi je préfère le blond clair, qui me donne l’air lumineuse et un peu plus de mon temps. Une guerda bien dans sa peau, maquillée comme une pitoune, mais heureuse de ressembler à une déesse montréalaise plutôt qu’à une sauvage hirsute sortie tout droit d’une grotte de la montagne du Mont-Royal. Mon entourage m’encourage à être noire. Car mes cheveux mensuellement teints souffrent le martyr et se dessèchent un peu trop…mais on veut retrouver la vraie toi, on veut juste que tu sois toi, me disent-ils à me rompre le cœur de rage. Non, vraiment, la vraie moi, personne ne l’a jamais connue, sauf le créateur de mon cœur. Alors, fichez-moi patience avec vos sermons sortis tout droit de l’enfer, je suis superficielle, je ne ressemble pas au bébé sorti du ventre de ma mère, non, je me suis recréée toute seule, comme une grande. Je vous invite à faire de même, mes déesses chéries et mes dieux.

Bonne semaine!

Vous pouvez m’écrire amazone@lecoloriste.com

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