Les Jutras coiffure et maquillage

Je me permes d’écrire ce billet, faisant partie de cette industrie du cinéma et ayant depuis quelques années délaissées ce genre de cérémonie, les Jutras, n’étant pas d’accord avec la répartition des enveloppes distribuées par les ministères dont font partit la SODEC et TÉLÉFILM CANADA et les autres organismes chargés de subventionné l’industrie du cinéma au Québec et la manière dont les enveloppent sont répartie. J’ai longtemps crû que la qualité des scénarios n’étant pas le premier critère pour être éligible à une enveloppe n’a pas contribué au cinéma québécois. Pour ma part, la solidité du scénario, l’originalité du produit et la distributions sont des éléments fort pour une réussite sachant fort bien qu’il y a plus pour obtenir une réussite au box-office. j’étais un peu tanné de voir la tête d’un Xavier subventionné un peu trop chèrement, à mon goût. Je tiens à le préciser. Ce qui par manque de rigueur de la part des ministères, ne réussissait même pas à obtenir leur rendement sur l’investissement.

Revenons à cette belle soirée, je me suis laissé envahir le duo McQuade-Paquin qui a su créer avec simplicité et sensibilité les moments forts de la soirée, difficiles dans ce genre d’événement qui souvent comporte des longueurs. Cette année, comme le bon vin, c’est un bon cru. Des scénarios de grande qualité, des sujets autres que la conquête de son orientation sexuelle, bref des sujets variés tout aussi profonds pour ma part abordés avec un regard simple et sans complication offrant une réflexion sur la vie qui peut être aussi heureuse et inspirante quelques fois.

J’ai beaucoup aimé le duo McQuade-Paquin qui a su créer avec simplicité et sensibilité les moments forts de la soirée, difficiles dans ce genre d’événement qui souvent comporte des longueurs.

L’équipe McQuade-Paquin a fait un bon boulot sachant imprégner l’atmosphère de sensibilité et de fraicheur. Mon texte n’est pas de parler de nos vedettes du grand écran, non plutôt de ces artisans peut connus qui tricote la fibre et qui masque le cerne derrières leur chaise matin après matin, souvent les premiers arrivés sans retard obligé, ouvrant le set et la cantine (le craft)…bon y a plus encore, ils savent transmettre scène après scène le réaliste et rendre crédible l’ambiance du moment par la chevelure d’un Louis Cyr en plein pouvoir de sa force ou de rendre une Pierrette Robitaille en plein contrôle de ses émotions.

Pour moi artisan de l’industrie du cinéma, je vous présente mes gagnants.

Cette année, le gagnant pour les meilleurs coiffure et maquillage:  Martin Lapointe et Natalie Trépanier pour le film Louis Cyr, l’homme le plus fort.

Félicitations aux gagnants et c’étais simplement mon avis