Tout ce qu’il faut savoir sur les hommes et l’épilation

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Dans cet article, nous allons aborder un sujet encore parfois tabou et toujours sensible : l’épilation masculine.

Tout ce qu’il faut savoir sur les hommes et l’épilation

Une petite précision avant de rentrer dans le vif du sujet : même si vous n’aimez pas les hommes qui s’épilent ou qui laissent leurs poils, vous ne devez pas les juger. Ce n’est pas parce qu’une personne est poilue qu’elle est sale. À l’inverse, ce n’est pas parce qu’un homme s’épile qu’il doit renoncer à sa virilité. Bref, messieurs, faites ce que vous aimez ! De toutes les façons, il y aura toujours des gens pour vous critiquer. Pour vous les femmes voici tout ce qu’il faut savoir sur les hommes et l’épilation.

Qu’est-ce qui motive les hommes à s’épiler ?

Alors, quand on parle de l’épilation masculine ça peut être le torse, le dos, les aisselles, le visage ou le pubis. Voici les chiffres d’une enquête sur ce qui motive les hommes à s’épiler :
– 35 % des hommes s’épilent pour des raisons esthétiques ;
– 15 % le font pour des activités physiques ;
– 13 % pour des raisons hygiéniques (en effet, les poils gardent les batteries et ont tendances à favoriser l’apparition des odeurs) ;
– 6 % pour des complexes ;
– 68 % sont prêts à s’épiler le torse ou le dos pour faire plaisir à leur moitié ;

Enfin, voici une dernière donnée qui va vous mettre la puce à l’oreille : sachez que 91 % des femmes préfèrent les hommes peu ou pas poilus.

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Les différentes techniques d’épilation masculine

Elles varient évidemment en fonction de la zone à épiler. Pour le visage et les sourcils, vous pouvez utiliser la pince à épiler. Pour les oreilles et le nez, vous pouvez utiliser une tondeuse spéciale dotée d’un bout pointu permettant de saisir facilement le poil.


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Pour le reste du corps, vous pouvez utiliser l’une des sept techniques suivantes :

1- Le rasoir : il est rapide et facile à utiliser, mais les poils repoussent très vite et deviennent plus durs et plus noirs.
2- L’épilateur électrique : facile à utiliser, il permet une repousse du poil après trois semaines. Cependant, son usage est plus long, plus bruyant et plus douloureux.
3- La tondeuse : c’est l’une des techniques les plus utilisées par les hommes. Idéal pour les zones sensibles, elle est rapide et facile à utiliser. Toutefois, les poils repoussent très vite.
4- La crème ou le gel épilatoire : simple à utiliser, il permet une repousse du poil de 4 à 6 jours. Cependant, l’odeur est désagréable et vous pouvez avoir des allergies.
5- La cire : c’est la méthode la plus efficace qui permet une repousse du poil après plusieurs semaines. Plus onéreuse et plus douloureuse, elle peut aussi entraîner des rougeurs et des petits boutons.
6- Le disque à épiler : très économique et facile à utiliser, il permet une repousse du poil après deux semaines. Cependant, c’est très long à utiliser sur les zones étendues et l’usage peut entraîner des rougeurs (la preuve dans la vidéo ci-dessous !).
7- L’épilation définitive au laser ou à la lumière pulsée : plus coûteuse, cette méthode s’adresse aux personnes qui souhaitent se débarrasser définitivement de leurs poils. Si vous êtes dans le cas, adressez-vous aux spécialistes.

Source: Au masculin


Ce que cache notre obsession des poils

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Ce que cache notre obsession des poils, derrière cette question anodine ce que cache notre obsession des poils – en avoir ou pas ? – se joue une partition autrement plus complexe sur notre rapport au corps, à la féminité et à la sexualité.

Décryptage. « Jambes, maillot, aisselles, lorsque je sors de chez l’esthéticienne, j’ai l’impression d’être légère, belle et séduisante, raconte Mathilde, 37 ans. Comme si mon corps sortait d’hibernation. D’ailleurs, je ressens mieux le soleil sur ma peau, mes vêtements glissent plus facilement, j’ai toujours plus envie de faire l’amour. » Sociologie, ethnologie, psychologie, esthétisme…, des dizaines d’essais en sciences humaines témoignent de notre fascination pour ces quelques millimètres d’animalité qui stimulent l’imagination, et beaucoup d’autres choses.
Bien sûr, il y a les extrémistes du tout ou rien. Et ce depuis toujours, comme l’explique Christian Bromberger, chercheur à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (Idemec) et auteur de Trichologies, une anthropologie des cheveux et des poils (Bayard, 2010). Dans l’Antiquité, on trouve déjà la mention des « trichophiles » (de thrix, trichos, « poil », et philos, « qui aime », en grec ancien) comme des « tricophobes ».
À Rome, les esclaves esthéticiennes traquent le poil des patriciennes soucieuses de leur hygiène. Pour cette même raison, mais aussi pour se distinguer des barbares hirsutes, les légionnaires combattent cheveux ras, visage imberbe. En Égypte ancienne, le physique glabre de la noblesse et des scribes est un marqueur social qui les différencie des esclaves, chevelus et poilus.
En France, l’épilation suit l’influence plus ou moins forte de la religion chrétienne, qui, au Moyen Âge, impose de ne pas toucher à ce que, par nature, Dieu a donné. Au XVIe siècle, la noblesse féminine, qui souhaite paraître diaphane, s’épile ou se rase le haut du front pour ressembler à Marie Stuart. Imams, rabbins, popes et autres religieux affichent quant à eux, et depuis toujours, une barbe bien fournie.